Préparation et réponse aux flambées de poliovirus

Préparation et réponse aux flambées de poliovirus

Les responsables du PEV de 11 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre familiarisés avec les nouvelles procédures opératoires standard

Les mesures essentielles requises pour aider les Etats membres de l’OMS à riposter à une nouvelle épidémie de poliomyélite étaient à l’ordre du jour de l’Atelier sur les nouvelles procédures opératoires standard (SOP) de l’Initiative Mondiale pour l’Eradication de la Poliomyélite (IMEP) ainsi que les plans de préparation et de réponse aux flambées de poliovirus.

L’atelier, qui s’est tenu du 13 au 16 octobre 2015 au Sénégal. Il était organisé par le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, en collaboration avec le Bureau régional de l’UNICEF pour l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Ouest et le Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a réuni des responsables des ministères chargés de la Santé chargés du PEV de 11 pays francophones, des experts médicaux et de la communication de l’OMS et de l’UNICEF.

A l’ouverture de la rencontre, le Directeur de la Prévention, le Dr Mamadou Ndiaye, a remercié, au nom du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, l’OMS et ses partenaires pour l’opportunité offerte aux pays de renforcer leurs capacités nationales en matière de préparation et de réponse aux épidémies de polio.

L’objectif de l’atelier était de permettre aux participants d’avoir une compréhension commune des concepts-clé et de se familiariser avec les nouvelles SOP élaborées sur la base de stratégies qui ont fait leur preuve et des enseignements tirés d’épidémies récentes. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la réalisation de l’objectif 1 du Plan stratégique pourl’éradication de la polio et la phase finale 2013-2018. Il vise à mettre fin à toute nouvelle épidémie de poliomyélite dans les 120 jours qui suivent la confirmation du cas index. Les différentes étapes du processus de riposte ont été passées en revue à travers des présentations, suivies de discussions, et des exercices de simulation.

Dans les 24 heures qui suivent la notification de la confirmation d’une épidémie de polio aux autorités nationales par l’IMEP, le pays concerné doit intervenir rapidement en menant une investigation épidémiologique initiale. Cette enquête sur le terrain devra inclure une évaluation des indicateurs de connaissances, attitudes et pratiques au niveau de la communauté où le cas est survenu.

Dans les 72 heures, un plan initial de campagne de vaccination devra être élaboré et transmis à l’IMEP pour un appui à la classification de l’épidémie et la mise à disposition du financement et des vaccins requis. La surveillance devra être renforcée par la recherche des cas de paralysie flasque aiguë (PFA). Le recyclage du personnel de santé doit être effectué et le prélèvement d’échantillons réalisés auprès des contacts de tous les cas de PFA.

L’autre mesure importante est l’élaboration d’un plan intégré de riposte sur 6 mois, qui indique les actions à mettre en oeuvre dans les zones à haut risque, y compris celles de de mobilisation sociale, et les besoins en vaccins et autres fournitures nécessaires.

Quatorze jours après la confirmation de l’épidémie, un personnel national et international technique chargé des Opérations et de la Communication sera déployé en renfort au pays touché. Un système de préparation des rapports hebdomadaires sur la situation (SITREP), de notes d’information à la presse et d’autres produits de communication et de plaidoyer sera mis en place.

Les nouvelles SOP pour la préparation et la réponse aux épidémies de polio prévoient six fonctions fondamentales par rapport auxquelles les performances attendues de l’IMEP sont mesurées lors d’une riposte à une épidémie de poliomyélite. Il y a, tout d’abord, la confirmation et la classification de l’épidémie.

Il s’y ajoute la coordination et le plaidoyer auprès des autorités nationales et des principaux partenaires, la mise à disposition des ressources techniques et humaines nécessaires, la gestion de l’information, la mobilisation sociale, le changement de comportements et l’appui financier et logistique.

De 14 jours après la confirmation de l’épidémie de polio jusqu’à la fin de la riposte, il indispensable de poursuivre la surveillance, de veiller à l’exhaustivité des données, d’organiser des conférences téléphoniques avec les partenaires de l’IMEP et les bureaux régionaux et de pays.

La fin de l’épidémie ne sera déclarée qu’après une dernière évaluation externe et la prise de mesures de sauvegarde pour maintenir le pays exempt de polio.

Après avoir adressé ses encouragements à l’Association Cancer du sein Sénégal (ACS2) pour l’organisation de la Marche rose « Vivre mieux le cancer du sein », le Représentant de l’OMS a.i. a souligné l’importance de la pratique de l’exercice physique dans la prévention du cancer, de la détection précoce et du traitement adéquat pour augmenter les chances de guérison. Le Dr Françoise Bigirimana a rappelé que le cancer du sein et le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde. Il représente 16% de l’ensemble des cancers féminins. 69% des décès de cette maladie se passent dans les pays en voie de développement suite au retard dû au diagnostic et à l’absence d’informations.

L’OMS préconise de lutter contre le cancer à travers une approche globale et intégrée à la lutte contre les maladies non transmissibles avec des interventions de prévention, de dépistage précoce, de diagnostic, de soins et traitement, des soins palliatifs, des actions de réadaptation, et l’appui psychosocial.

En 2013, l’Organisation a lancé le Plan d’action mondial pour la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020 qui vise à réduire de 25% la mortalité prématurée due au cancer, aux maladies cardio-vasculaires, diabète et aux maladies respiratoires chroniques. Différents pays disposent déjà leurs plans nationaux inspirés de ce référentiel. Le Plan d’action mondial pour la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020 vise à réduire de 25% la mortalité prématurée due au cancer, aux maladies cardio-vasculaires, diabète et aux maladies respiratoires chroniques.

Pour le Représentant de l’OMS a.i. au Sénégal, la décision du Ministère de la Santé et de l’Action sociale de faire de l’Année 2015 celle de l’intensification de la lutte contre le cancer et l’élaboration du Programme national de lutte contre le cancer 2015-2019 démontrent l’engagement des autorités nationales dans la croisade contre le cancer.

Créée en 2013 par d’anciennes malades du cancer, l’ACS2 compte parmi ses membres et sympathisants des éléments de la société civile et des professionnels de la santé. Selon sa Présidente, Mme Diarra Guèye Kébé, l’association a déjà mené, malgré la modicité de ses moyens, des actions de sensibilisation à Dakar et dans trois régions, et apporté son soutien financier et psychologique à des patients en cours de traitement.

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Pour plus d'informations, prière de contacter:

Almadies-Ngor Extension, Zone 10, Lot N° 19 - B. P. 4039, Email : afwcosn [at] who.int Directeur de publication : Dr Françoise Bigirimana, Représentant résident de l’OMS, a.i.

Coordonnateur : Khalifa Mbengue, HPR, Tél : 221 869 59 44, P : 221 77 545 83 81, E-mail : mbenguek@.who.int

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Ci-dessous

01 Photo de famille des participants

02 Les présentations et exercices de simulation ont suscité beaucoup d’intérêt et de larges échanges entre les participants et facilitateurs de l’atelier

03 Les présentations et exercices de simulation ont suscité beaucoup d’intérêt et de larges échanges entre les participants et facilitateurs de l’atelier

04 Les présentations et exercices de simulation ont suscité beaucoup d’intérêt et de larges échanges entre les participants et facilitateurs de l’atelier

05 Les présentations et exercices de simulation ont suscité beaucoup d’intérêt et de larges échanges entre les participants et facilitateurs de l’atelier

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